Des mini-punaises maitres dans l'art du camouflage...
SOS Plante malade
Tigre du rhododendron
Stephanitis rhododendri
Observation :
Des feuilles grisâtres, argentées et de nombreuses salissures couleur rouille à leur revers...
Accusé :
Le tigre du rhododendron (Stephanitis rhododendri) a trouvé asile sur vos plantes. Et même s'il a déjà déserté, ses traces sont caractéristiques.
Carte d'identité :
Hétéroptère de la Famille des Tingidae.
Taille : 3 à 4 mm
Cette punaise a les ailes antérieures transparentes, ayant l'aspect de la dentelle, élargies somme des feuilles évoquant un masque.
Ces insectes vivent aux revers des feuilles où ils laissent des déjections orangées. Ils y pondent leurs œufs en Août-Septembre le long de la nervure médiane des feuilles des rhododendron. Cette espèce univoltine hiverne au stade d'œuf et affectionne les plantes poussant en situations chaudes ou trop confinées.
Les larves se nourrissent de la sève en la suçant par dessous les feuilles et provoque des petites ponctuations jaunes qui s'étendent à tout le limbe en fin d'été. Les feuilles jaunissent, brunissent et s'enroulent sur elles-mêmes.
La solution :
Seules des attaques massives justifient un traitement insecticide à base de pyréthrine naturelle au mois de mai ou de juin, lorsque les nouvelles générations d'insectes se manifestent.

Cette punaise réticulée Corythucha arcuata, originaire d'Amérique du Nord de 3,5 mmde long est arrivée en Europe en 2000 via l'Italie et la Suisse. En piquant la face inférieure de leurs feuilles, elle suce la sève des chênes (sessiles, pubescents, pédonculés, chevelus), des framboisiers et des ronces à feuille d'orme. Les feuilles prennent des teintes orangées à brunes, les plus attaquées tombent prématurément.
Ces punaises sont néanmoins peu destructrices, comme celles de Rhodo ci-dessus tout comme celle du platane (Corythucha ciliata) introduite en 1964.